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Notre dérèglement climatique

Je me demande souvent comment expliquer ce que je ressens sur la situation de notre monde. Ce sentiment que j’ai que ce qui se passe à l’extérieur, sur cette Terre, n’est que le reflet de ce qui se passe à l’intérieur. Comme si le monde n’était que la parabole d’une vérité plus profonde.



Pour moi, l’effondrement du vivant à l’extérieur est la conséquence logique d’une forme d’effondrement de ce qui nous rend vivant à l’intérieur. Notre déconnexion de la Nature est le reflet de notre propre déconnexion à notre nature intérieure.


Le mental dirige tout dans nos vies. Tout doit être logique, rationnel. Or nous ne sommes pas qu’un mental, nous sommes aussi des êtres d’émotions. Nous avons aussi un corps, que nous négligeons pourtant souvent et que n’écoutons pas.


Les burn-out sont l’un des nombreux symptômes de notre déconnexion à notre corps, de l’étouffement de nos émotions. Est-il normal que l’on ne se rende pas compte de ce qui se passe et que l’on s’effondre d’un coup ?


Nous traitons les conséquences et normalisons le phénomène en lui-même. Mais sans vraiment regarder ce qu’il nous montre : nous sommes coupés de nous-mêmes. Notre mental, pensant nous protéger, suit une stratégie bien précise de protection (pour être aimé, pour se sentir en sécurité) et élimine tout le reste. Notre « climat » intérieur est tout autant déréglé qu’à l’extérieur…


Dès lors la solution aux problèmes de notre monde ne se situe pas à l’extérieur, mais principalement à l’intérieur. Ce qui n’exclue pas l’intérêt d’agir à l’extérieur, mais en réalisant une chose : si je parle à la stratégie mentale de quelqu’un, j’aurais une réponse mentale qui sera toujours la même. Si la stratégie est une stratégie de fuite alors il est très peu probable que la personne puisse changer quoi que ce soit suite à notre intervention.


C’est aux émotions et au corps qu’il faut parler. Pour faire revivre notre système intérieur. Le sortir du mental tout puissant. Activer l’observateur intérieur. Le mental au-dessus du mental. Pour lui permettre de voir l’empêchement, l’étouffement du soi.


Le corps a besoin d’être écouté. Les émotions bloquées ont besoin de sortir, d’être exprimées.


La Terre pleure pour nous en ce moment. Ne pleurons pas pour elle. Pleurons pour nous-mêmes, et la Terre s’apaisera au fur et à mesure que nous le faisons…

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