Christiane Singer disait : "Devenir ce que nous sommes n'est pas la formule de la facilité mais le chiffre secret d'une conquête. Car il ne s'agit pas de subir ce que nous sommes ni de nous en accommoder, mais de le vouloir avec ferveur. Entre toutes les incarnations, choisir la nôtre. Nous désirer où nous sommes et qui nous sommes, à l'instant où nous le sommes".
Pour moi, être soi-même relève de la quête initiatique.
Pendant longtemps j'ai eu le sentiment que je me connaissais bien. Que j'avais beaucoup travaillé sur moi, que j'étais devenue une meilleure version de moi-même. J'avais l'impression que je n'avais plus vraiment besoin de faire de "développement personnel".
Je me considérais comme quelqu'un de perfectionniste, organisé et responsable. Quelqu'un qui avance et aime s'améliorer, qui trouve toujours des solutions à tout.
En réalité je ne voyais en moi que la couche extérieure, mes forces et mes comportements, mais je ne voyais pas du tout ce sur quoi reposait la construction de ma personnalité. Je ne voyais ni le moteur, ni le côté "sombre" du miroir, l'autre face du côté lumineux. Je ne voyais pas que ma volonté de toujours m'améliorer reposait sur la fausse croyance que si je n'étais pas la plus parfaite possible, si je n'avais pas une solution à tout, j'étais en danger.
Pour pouvoir répondre à cette stratégie intérieure, je devais correspondre à ce que je pensais que l'on attendait de moi. Je devais "bien faire", éviter d'être jugée, me contrôler pour correspondre à l'image de "la fille parfaite" (ce qui en plus ne marchait pas forcément) ; j'éteignais mes propres besoins pour correspondre à ce que l'on attendait de moi, je ravalais ma colère puisqu'être en colère "cela ne se fait pas"... et tout cela, sans en avoir conscience.
Et puis j'ai frôlé le burn-out, j'ai traversé une longue période de perte de sens, j'ai vécu de la colère sans comprendre vraiment d'où elle venait... et je me suis rendue compte qu'en réalité le problème provenait de mon "logiciel interne" construit sur la croyance que si je ne faisais pas "le bien", si je n'étais pas "parfaite", je ne pourrai pas être aimée. Or cette stratégie (comme les autres, car nous n'avons pas tous le même moteur) mène fatalement à un déni de réalité et un sacrifice de ses vrais besoins.
Ma profonde conviction c'est que tant que nous n'avons pas été voir le moteur, que nous n'avons pas investigué profondément en nous, nous ne pouvons que subir la "stratégie" de notre cerveau... au mieux nous ne choisissons pas véritablement notre vie, au pire nous la tordons jusqu'au burn-out ou à la dépression.
Se trouver soi-même est une quête initiatique qui nécessite d'aller à la rencontre de ses peurs... pour s'en libérer progressivement.
Si vous avez l'envie de partir à la conquête de vous-mêmes, je vous propose d'embarquer avec moi : je lance à partir de novembre des stages de 2 jours sur cette thématique, en utilisant l'Enneagramme (grille de lecture de la personnalité basée sur 9 types de caractère) et les "5 blessures qui empêchent d'être soi-même".
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