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  • rissecorinne

Chacun sa singularité

Nous vivons dans une société qui pousse à la normalisation. Nous essayons tous de nous intégrer, de nous rassurer en entrant dans cette « norme » … ou en la rejetant, ce qui n’est à mon sens que l’autre côté de la même pièce.




Ressembler au modèle qui nous est proposé par notre société… ou le rejeter. Tel semble parfois être le seul choix que nous avons.


Nous ne percevons probablement pas ce « modèle » de la même façon, mais nous pourrions certainement nous entendre sur quelques-unes de ses caractéristiques.


Dans ce modèle, l’argent a une place centrale : l’objectif premier est de gagner de l’argent. De « gagner sa vie ». Expression assez horrible lorsqu'on y pense… Gagne-t-on le droit de vivre en travaillant ? Que perdons-nous dès lors quand nous ne « gagnons pas notre vie » ?


Pour gagner de l’argent il faut travailler. Ceux qui ne gagnent pas d’argent et plus encore ceux qui ne travaillent pas sont très mal vus.


La « façon » de travailler est également normée : il faut travailler beaucoup, selon un rythme normé pour la plupart des gens, qui est celui que nous connaissons depuis l’école. Le calendrier est connu à l’avance, toujours le même. Les heures de travail. Les jours de semaine. Les week-ends. Les vacances. Année après année. Certains sortent de ce rythme, plus ou moins, en sortant du monde de l’entreprise. Mais souvent les entrepreneurs y sont également soumis.


Autre caractéristique du modèle, qui va avec la valorisation du travail : la volonté d’entreprendre et le sens de l’effort. Il faut être entreprenant, créer des choses, être de ceux qui prennent des initiatives. Il faut également faire des efforts : « Quand on veut on peut ! ». Quitte à se forcer à « vouloir ».


Mais sommes-tous fait pour vivre selon le même modèle ? Pour initier des choses, pour agir beaucoup et toujours selon le même rythme ? Pour faire des efforts, encore et encore, quitte à s'épuiser ?


A quel point nous tordons-nous pour être reconnu ou parce que nous avons le sentiment que nous n’avons pas le choix ?


Nous avons fondé une société qui fonctionne du haut vers le bas. Ce n’est pas une surprise, mais à quel point cela fonctionne-t-il ? Un modèle est créé en haut et tout en bas nous en ressentons la pression. La machine sociétale fonctionne (?). Mais les êtres humains en bas fonctionnent-ils encore ?


Et si nous osions remettre en question ce modèle ? Et si nous pouvions en construire un nouveau, qui se fonderait sur nos singularités plutôt que sur notre normalisation ? Qui se construirait du bas vers le haut ?


Oui je sais. Je suis idéaliste… Et pourquoi pas?

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