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l'intention derrière l'accompagnement

Ma conviction profonde :

Lorsque nous étions enfants, nous avons adopté une « stratégie » pour nous sentir aimé, ou pour nous protéger. 

Pour être aimé nous avons appris à être discipliné, gentil, performant. Ou à l’inverse pour nous protéger, nous avons pris le rôle du rebelle, du savant retiré du monde ou du guerrier. 

 

Ce faisant nous nous sommes habitués à nous contrôler excessivement « à l’intérieur » pour correspondre à l'image que nous nous sommes créée, ou à contrôler excessivement « l’extérieur » (les événements ou notre entourage) pour nous sentir en sécurité. Avec le temps ce contrôle excessif nous épuise et amène insatisfaction, frustration, colère, voire désespoir.

 

Pourtant nous ne parvenons pas toujours à changer. Convaincu qu’il nous protège, notre mental nous fait tenir notre stratégie d’enfant, coûte que coûte. Il préfèrera rendre « normal » notre mal-être avec des arguments « rationnels » nous enfermant dans des situations qui ne nous correspondent pas/ plus (« l’herbe n’est pas plus verte ailleurs », « rien n’est parfait », « il faut bien gagner de l’argent », etc.).

 

Pire : il a rendu sa stratégie invisible. Cachée sous des couches et des couches de raisonnements et de comportements, la prison que nous avons montée nous-mêmes n'est pas conscientisée. Nous nous confondons avec le masque que nous avons créé. Avec notre stratégie mentale. Pour garder le contrôle, notre cerveau fonctionne tel une machine qui suit un programme. Nous ne voyons pas que toutes nos pensées et toutes nos émotions sont liées à cette stratégie, qu’il faut tenir à tout prix.

 

A mon sens, aller vers plus de liberté intérieure et de bien-être, vivre une vie alignée avec qui nous sommes, nécessite de comprendre ce qui se joue en soi : mettre de la lumière sur nos peurs en partant de notre réactivité et nos comportements habituels ; Distinguer ce qui est « soi » de ce qui n’est qu’un masque de protection.

 

Ma vision du monde :

La société que nous avons créée est un miroir de ce que nous vivons individuellement. Nos stratégies individuelles fondées sur la peur se retrouvent logiquement et implacablement au niveau collectif. Notre excès de contrôle intérieur crée une société de « masques », une société superficielle qui met sous le tapis tout ce qui n’est pas « beau », les émotions dites « négatives », l’échec. Notre excès de contrôle « extérieur » créé une société cartésienne, excessivement matérialiste, dans laquelle le besoin de sécurité et de contrôle ont une place centrale.

 

Notre peur nous pousse à regarder « à l’extérieur » en permanence, quitte à en oublier qui nous sommes « à l’intérieur ».

 

Or je crois profondément que l’être humain, comme n’importe quel être vivant, est né pour croitre, et pas seulement à travers la reproduction. Ne sachant pas comment croitre « intérieurement » nous tentons vainement de croitre « à l’extérieur ». En adoptant le modèle de réussite proposé par notre société, en cherchant à avoir un « statut », en gagnant plus d’argent, en accumulant les biens matériels. Las, tôt ou tard nous sommes nombreux à nous rendre compte que c’est une éternelle course à l’échalotte. Le statut et la reconnaissance n’apportent pas l’estime et l’amour de soi. L’argent apporte la sécurité extérieure mais ne supprime en général pas le sentiment d’insécurité intérieure. Et il n’amène jamais en lui-même ce que nous cherchons profondément : le sentiment d’accomplissement, le sens, la croissance intérieure.

 

A mon sens la seule façon de guérir les maux de notre monde est d’aller vers la guérison individuelle intérieure. De rééquilibrer l’extérieur et l’intérieur. Il s’agit d’inverser le fonctionnement actuel qui tend à supprimer les singularités individuelles sur l’autel du besoin du collectif et d’une normalisation sécurisante. Je suis fermement convaincue qu’une société ne peut être saine et fonctionner durablement que si le collectif est créé à partir des individus et de leur singularité.

 

Je crois enfin que notre sur-focalisation sur l’extérieur et notre déni de ce qu’il y a à l’intérieur, nous pousse à ne vouloir voir et reconnaitre que ce qui est « visible ». A refuser d’imaginer qu’il puisse y avoir autre chose dans l’invisible. Or plus on regarde à l’intérieur, plus l’invisible se fait visible. Plus on lâche nos stratégies mentales pour suivre notre intuition, plus notre vision du monde change, et plus nous ressentons une cohérence et une unité sous-jacente, au-delà des apparences. Plus nous ressentons l’équilibre en nous-mêmes et vivons une vie plus alignée, plus sereine.

 

Mon parcours "intérieur"

Longtemps je me suis moi aussi focalisée sur l’extérieur, pour savoir comment être acceptée et intégrée. Et je me tordais à l’intérieur pour correspondre à ce que je pensais que l’on attendait de moi. Je me suis aussi focalisée sur les désordres environnementaux à l’extérieur, que j’ai voulu régler sans regarder mes propres désordres à l’intérieur.

Et puis la vie a fait que je me trouve confrontée à mes peurs les plus profondes : la peur du jugement, la peur du rejet. J’ai pu poser de la conscience sur la façon dont elles me faisaient réagir, m’empêchant d’être moi-même, d’exprimer mes besoins et ressentis. J’ai vu également en quoi elles étaient fondées sur des fausses croyances : la croyance que je ne pouvais pas être aimée si je n’étais pas irréprochable, la croyance qu’il était possible que je ne sois pas jugée. Vivre ces peurs en conscience m’a permis de réaliser la fausseté des croyances sous-jacentes : il est possible d'être aimé même si l'on est imparfait, même si l'on fait des erreurs. Et en revanche, il n’est pas possible de contrôler le jugement de l’autre. Tout simplement car il a son propre prisme mental et qu’il juge à partir de ses propres peurs. A vouloir se sur-adapter à l’autre pour qu’il ne nous juge pas, on essaie de devenir l’autre… et cela ne marche pas.

 

Cette prise de conscience m’a permis de « traverser » la peur au lieu de la fuir : d’agir en conscience au lieu de réagir dans la fuite de soi et le déni de la réalité. Et c’est cette traversée qui m’a libérée de ces fausses croyances : en changeant mon comportement j’ai changé la croyance racine de ce comportement.

 

Alors suis-je parfaite aujourd’hui après cette traversée ? Surtout pas ! Je me sens tout à fait imparfaite mais soulagée et apaisée. Vivante. Je vis de façon plus intuitive et dans le ressenti du moment présent. Je vis pleinement mes émotions au lieu de les nier, même si elles ne sont pas faciles. 

 

Mon envie aujourd’hui c’est d’accompagner celles et ceux qui se sentent appelé(e)s à faire cette même traversée. Qui se sentent prêts à poser de la conscience sur leurs comportements et peurs profondes, pour s’en libérer progressivement.

 

Pour ma propre traversée j’ai utilisé l’Ennéagramme, grille de lecture de la personnalité, qui est un outil génial. Pour les accompagnements que je fais j’ai une préférence pour le Human Design, qui est encore plus précis et concret. Alors oui, je vous préviens, il faut être open mind car c’est un outil qui combine l’astrologie occidentale, les chakras indiens et le Yi-King chinois. Mais c'est un outil intriguant, très puissant, qui me fascine tous les jours un peu plus. Je vous attends si vous êtes curieux de le tester !

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